Mourir, c'est grandir - Au-delà du temps
Au-delà du temps, mourir, c'est grandir
Me voilà contraint
A la solitude
Disparaissent les trains
De nos servitudes
Seul face à moi-même
Cesse d'être en joug
De ceux qui nous aiment
Je m'efface à vous
Tristes circonstances
En ce nouveau lieu
D'abord la souffrance
L'amour c'était mieux
Il n'est plus de liens
Pour me définir
De vos mots aux miens
Mourir c'est grandir
Dans la nuit profonde
Ma plus chère amie
A partir en ondes
Se veut dégourdie
Et vient le silence
Demeurer prostré
D'où s'installe immense
Un calme portrait
Eternel étang
Sereine mon âme
L'oubli comme étant
Mon unique rame
Les Bouches-du-Rhône, janvier 2009