ABRAZO... l'étreinte
Te prendre dans mes bras, que j'en appelle au clair-obscur, à l'aigre-doux, aux tourments sensuels de l'abrazo,
Que tu verses dans mon corps la nostalgie d'un plaisir d'antan, d'un plaisir primitif auquel j'ai renoncé pour me consacrer entièrement à l'étreinte du tango, fatigué que je suis des flammes de la testostérone...
Prends-moi dans tes bras, que je puisse être consolé, rassuré: les hormones? Ce n'est qu'une chimie du corps...
Pourtant... Prendre ses jambes à son cou, disparaître ou mourir. Une lesbienne enfermée dans le corps d'un homme? Etreindre l'aube et boire la rosée des prairies, sous ton sourire de femme, oublier ma condition masculine, prendre un couteau de cuisine, ô émasculée conception, aurais-je assez d'ocytocine pour m'endormir sur un rêve? Prends-moi, prends-moi dans tes bras, la caresse des pieuvres, la chaleur des manchots qui nous encerclent en cet hiver dont mon coeur est le coeur.
Dieu notre Père, as-tu inventé l'homme et la femme pour éloigner tes anges de toi? Embryon, j'étais encore hermaphrodite: pourquoi ce Y? Ma taille fine, ma taille XS, ma taille 34, ma taille de guêpe ne méritait pas ça.
Prendre un couteau de cuisine, dédier mon émasculation à la déesse Bedhraj Mata... Aïe! Rien qu'à y penser... Etreindre mes bijoux de famille, les enlacer, et les... Pisser du sang, mourir d'une stupide hémorragie? J'ai tant de bras dans lesquels j'ai à enfouir une erreur de la nature, tant de coeurs contre lesquels me blottir, masculins, féminins, qu'importe, pourvu que j'ai ma dose d'ocytocine.
"Si rien n'est sacrifié, rien ne peut être obtenu. Et il est indispensable de sacrifier ce qui vous est précieux au moment même, de sacrifier beaucoup et de sacrifier longtemps." Citation de Georges Ivanovitch Gurdjieff
Femme, imprègne-moi de tes oestrogènes, je ne suis qu'un ange séquestré dans la chair d'un homme, femme, fais-moi goûter aux jouissance célestes, aux affectueuses caresses de ton coeur romantique
"L'éveil d'un homme commence en cet instant où il se rend compte qu'il ne va nulle part et qu'il ne sait où aller." Une autre pensée de Georges Ivanovitch Gurdjieff.
Pensée que je fais mienne, draguer une femme, lui demander son numéro de téléphone, mais pourquoi faire?
Enlève le désir masculin, cette obsession de l'homme qui tremble devant la beauté, la douceur, la saveur de la femme, que lui reste-t'il, si ce n'est de s'apercevoir que la femme est un homme comme les autres, et vice-versa?
Est-on obligé de participer d'une société occidentale foncièrement binaire, idéologiquement scindée en deux morceaux que l'on veut à tout prix opposer l'un à l'autre?
Dans les sociétés dites "ancestrales", le troisième genre existe, voire un quatrième genre!
Comment échapper aux effets malicieux de ma testostérone, si ce n'est par la sublimation, la transcendance... de jolis mots, de quoi s'agit-il, que valent-ils une fois que je suis plongé-e dans l'étreinte du tango? Sans le désir, l'attirance pour le sexe opposé, je me rends compte que je ne vais nulle part, mais... je sais tout de même où aller, c'est un rendez-vous unique que celui de me contenter d'aller dans mon corps, et d'en faire quelque chose... Une oeuvre d'art?
Dans l'abrazo, cet extraordinaire corps-à-corps, me voici traversé-e par les principes et préceptes du retour à l'évidence, tel que Lanza del Vasto les proposait:
"Celui qui fait le tour des voluptés du monde sait que la chasteté contient tous les plaisirs"
L'étreinte et la contrainte, Miss Ocytocine et le tango des masochistes
Chère danseuse, qui es-tu, pourquoi ouvres-tu cette porte des mystères,
Bien plus qu'une amoureuse que j'avais jadis dans mon lit,
Tu es mon ocytocine, ma drogue douce, debout - le tango n'est-il point l'expression verticale d'un désir horizontal? Debout. Cet enlacement du vice qui serre les noeuds que l'on collectionne depuis les premiers baisers, les premiers échecs. Debout. Un embrasement hélicoïdal qui interdit tout affaissement. Faut-il être masochiste pour aimer à ce point le tango et y être enlacé-e jusqu'à rendre inclusive mon écriture?
L'abrazo est un orgasme dissimulé dans la frustration,
La promesse d'un baiser,
Une caresse glissée dans notre pudeur partagée,
Tes hormones se faufilent dans mon sang, il y a toi, il y a moi,
Puis un couple, une troisième personne s'est-elle invitée, immiscée entre l'homme et la femme, que je ne saurais dire si tu imposes ton genre, ta sorcellerie au féminin qui caresse mes rêves les plus fous, mes fantasmes les plus enfouis, mes souffrances qui débordent d'un cadre de vie se voulant rassurant,
Si je deviens ton objet: pourquoi dois-je faire ton animus?
Ou si ta délicieuse féminité qui éclot entre mes bras, qui s'épanouit contre mon coeur,
Me happe, absorbe incommensurablement mon âme,
Je joue l'homme viril, l'amant platonique, l'amoureux désemparé, parce que j'ai peur de tomber dans ce précipice que tu ouvres à tes pieds,
Ton étreinte est une violence, un vin dont on devient l'esclave,
Pourtant, à peine rentré chez moi, je réclame encore d'être enlacé par tes bras, tes lianes, tes rubans de satin, tes cordes soyeuses,
Effrontée, charmant édifice gothique dans lequel je rêve de me perdre,
Tu te donnes dans ton enlacement, mais je ne peux rien prendre de toi,
Quand je serai rentré, restera ton parfum de femme, cette sensation toute douce d'une peau qui a flirté avec les formes mécaniques que mon squelette a décliné,
J'ai eu beau faire tous les mouvements inimaginables sur des tangos, des valses, des milongas, explorer ton corps en sculptant la forme parfaite de la Reine des danses,
Laisser tomber au fond de la terre
Toutes mes tensions
Pour t'offrir un abrazo doux, sûr, une cohérence agréable, périlleuse, un déplacement qui berce, qui rassure, une étreinte qui n'a cessé de se nourir de la musique,
Aligner ma colonne de Vie sur mon centre de gravité
T'inviter à entrer dans cette connexion magnétique, si merveilleuse
Mais tu m'abandonnes toujours, avec ce sourire-là,
Cette expression magnifique au fond de ton regard,
Et c'est toujours un miracle
De ressentir ce faisceau d'énergie qui nous enroule
T'emmener dans la suspension, le poids de la première note
Ne rien faire, juste ressentir le bonheur musical qui...
Coule maintenant dans nos veines,
Attendre,
En dégustant chaque instrument de musique qui prépare notre premier pas,
Notre premier amour,
Notre premier tremplin
Descendre légèrement,
Fléchir nos jambes,
Dans ton corps tu ressens la puissante et fragile énergie de mon sol
Qui te traverse,
C'est léger et ça donne la sensation d'une chaleur douce
Comme de l'eau qui coule à la même température que le corps,
On ne sait même pas si c'est une force brute,
Ou une invisible magie dont on ignore d'où elle vient,
Où elle va,
C'est bien présent, là,
En suspension
Ce n'est pas musculaire,
Tu n'as même plus l'impression que je suis vraiment là,
Pourtant tu ressens ma présence avec une tendresse charnelle indescriptible,
La première phrase musicale vient de se dérouler,
Et comme la vague de la mer
Nous poussons le sable, la terre, les rochers,
Nous entrons dans les profondeurs de Gaïa,
Avec cette sensation de voler dans le ciel,
C'est comme si nos bas-ventres plongent dans l'océan
Comme si nous marchions dans la mer
Avec de l'eau jusqu'à la taille,
Un bain de force qui nous ralentit
Dans le paradoxe de planer au-dessus des plus hautes montagnes,
Tu fermes les yeux,
J'engage un pas
Tu recules,
Cédant à une force irrésistible qui vrille tes hanches,
Tu ne comprends pas ce qui se passe,
Je ne sais même plus ce que je fais,
Ce n'est pas toi qui a décidé de faire ce pas arrière, ce pivot, cette salida,
A peine j'ai déclenché le cycle moteur,
Que tu as déjà dérobé la responsabilité de mon rôle,
La plante de mes pieds puisent l'énergie dans le sol,
Energie que je t'offre,
Que ta jambe d'appui renvoie aussitôt dans le sol,
Comme si chaque pas que tu fais
Etait une poussée sur le pédalier d'une bicyclette,
La piste de danse elle-même s'enfonce telle la pédale d'un vélo,
C'est une sensation d'une magie extraordinaire,
Aucun effort musculaire,
Rien en haut,
En haut,
C'est du coton, c'est tendre, c'est fluide,
C'est chaud, c'est osseux, c'est mouillant,
C'est toute la magie du tango argentin que je te fais découvrir....
Que tu me permets de vivre,
Avec ton consentement
Lorsque tu n'auras plus peur de t'abandonner dans cette énergie, alors peut-être, avec du travail, beaucoup de travail, tu comprendras ce que vit dans son corps, dans son coeur, une tanguera épanouie,
Car...
N'est-ce pas cette sensation troublante, exquise, concrète, inexplicable, que les plus grandes danseuses de tango de la planète vivent, et que les plus grands tangueros expérimentent?
Pendant dix années, j'ai travaillé dur, je suis allé chercher les secrets du guidage et de la connexion pour te faire vivre cette sensation peu ordinaire de te sentir libre et belle dans ta marche....
Je t'offre ce cadeau, chère Tanguera, parce que je jalouse ta place, ton monde, ta chance de te laisser amoureusement guider dans les méandres d'une danse indéniablement ensorcelante...
Une fois rentré chez moi, reste de toi, ô Danseuse, ô Tango,
Un goût, une odeur, un souffle, un écho, une vague silhouette...
Que ma solitude garde soigneusement tel un trésor,
Alors oui, n'est-ce pas ici la forme la plus raffinée du masochisme, que l'on puisse vivre, la plus transcendante façon de se verser dans l'art du fétichisme, la définition la plus exaltante, que l'on puisse donner du souvenir d'un amour jamais consommé, du désir ardent venant inlassablement mettre à l'épreuve le danseur, de la chasteté étrangement monastique qui donne rendez-vous à chaque lendemain d'un milonguero que le tango rioplatense a emprisonné pour le meilleur et le pire?
Dans les écrits du Starets Silouane, je lis: "Père Stratonique disait que viendrait une époque où les moines travailleraient à leur salut dans des vêtements civils."
Suis-je alors un anachorète du tango argentin en France, ou bien les monastères ont-ils étendu leur territoire jusqu'à empiéter sur nos bals?
Avignon, le 29 août 2016
Introduction du texte retravaillée et développée le 9 juillet 2017
Pourquoi seules les femmes auraient-elles le droit de dire: "Prends-moi dans tes bras, et fais-moi... danser!"
********** TANGO BARRE CLASSIQUE août 2016 **********
Dans mes bras, citation romantique de Victor Hugo
"Je t'aime éperdument, et je te le dis, et je te le répète, et mes paroles te l'expriment, et mes baisers te le prouvent, et quand j'ai fini... Je recommence. Je voudrais recommencer ainsi pendant l'éternité, et chaque soir, je regrette la nuit qui va s'écouler sans toi, et chaque matin, j'en veux au soleil de briller, comme aujourd'hui, quand tu n'es pas dans mes bras."
******* PERFORMANCE MILONGA TRASPIE mai 2017 *******
"Et si l'on peut te prendre ce que tu possèdes, qui peut te prendre ce que tu donnes?"
Citation d'Antoine de Saint-Exupéry
********** VENERATION TALON AIGUILLE mai 2017 **********
"On peut tout te prendre, tes biens, tes plus belles années,
l'ensemble de tes mérites, jusqu'à ta dernière chemise, il te restera toujours tes rêves pour réinventer le monde que l'on t'a confisqué."
Citation de Mohammed Moulessehout, dit Yasmina Khadra, L'Attentat (2005)
*** IMPROVISATION BEAUTE TANGUERA déc 2016 + mai 2017 ***
L'hormone du plaisir et de la confiance:
Miss Ocytocine danse le tango argentin, elle aime le gros câlin, la caresse, le massage et l'amour entre deux personnes
L'étreinte du tango, que les argentins appellent abrazo, nos enlacements tendres dans les milongas, créent un ras-de-marée d'ocytocine. Le saviez-vous? Un gros câlin provoque la libération de l'ocytocine dans le sang. C'est l'hormone de l'amour et du lien social, de l'attachement et de l'affection; sécrétée par l'hypothalamus et l'hypophyse, elle rend les hommes fidèles, redonne confiance à l'homme et à la femme blessé-e-s.
L'ocytocine danse avec nous. Dans nos bras, au sein du couple que nous formons sur une piste de danse, nous provoquons l'énergie d'amour nécessaire à guérir nos ecchymoses, à panser nos plaies. La femelle qui lèche son nouveau-né, la maman qui cajole son bébé, la personne qui masse un corps fatigué, stimulent le désir de vivre, l'éveil et la confiance, le système psycho-moteur et les défenses immunitaires. Ton partenaire amoureux est responsable des doses d'ocytocine que ton cerveau libère dans ton sang: abuses-en jusqu'à plus soif, car l'amour guérit de tout, paraît-il.
Sport, sexualité, reproduction de l'espèce, grossesse, accouchement, allaitement, lien maternel, parental, puis socio-affectif et amoureux... Miss Ocytocine ne rate aucun évènement! L'ocytocine, comme l'écriture féministe et transgenre, est inclusive: elle est utile, sur le plan biologique, à beaucoup de tâches à accomplir en ce qui concerne notamment les affaires de l'amour et de la maternité. Cette hormone joue un rôle dans la contraction des muscles, l'éjaculation de l'homme, le parcours des spermatozoïdes qui remontent l'utérus, la fécondation de l'ovule, la gestion du stress et du sommeil de la mère, la contraction de l'utérus pendant l'accouchement, l'allaitement et enfin l'attachement entre la maman et son enfant. Il n'y a plus qu'à recommencer! Tu veux bien danser ce tango avec moi?
PRESTATION ESCORT-GIRL option PORTE-MANTEAU juin 2017
"Le baiser frappe comme la foudre, l'amour passe comme un orage,
Puis la vie, de nouveau, se calme comme le ciel, et recommence ainsi qu'avant. Se souvient-on d'un nuage?"
Guy de Maupassant
************ SUR LE CHEMIN DE L'EMASCULATION ************ Un an et demi d'apprentissage et de performances sur talons aiguilles, TANGO ARGENTIN & DANSE CONTEMPORAINE
Un homme à moitié heureux, un romantique tombé dans le tango, le sourire dans l'abrazo, milonguero du bal classique, ouvert à la milonga queer, poète à ses heures perdues...
Autres textes romantiques, récits platoniques, réflexions gothiques...
Le tango n'est pas fait pour l'homme
Pourquoi des hommes dansent-ils le tango? Que font-ils en milonga? Le tango, ça nous retourne, il y a des promesses qu'on vous fait toucher du doigt, mais le retour est un vide sidéral qui amplifie les blessures de jadis, oui, ça fait mal le tango, parfois, peut-être pas toujours, je ne sais comment je fais pour...
Au soleil, j'ai l'air d'un sot, moque-toi, je dis des mots bêtes, mais ce n'est pas ma bouche qui les dit, ce n'est pas entre mes lèvres humides et tremblantes que vont et viennent ces phrases lancinantes, tu es belle, des mots bêtes, je dis, des mots...
Debout, face à face, on s'embrasse, s'enlace, on se réconforte, on trouve une position pour nous accorder à deux, c'est une histoire de couple, l'abrazo est une fusion, un langage corporel, un échange affectueux, une communication en silence, une communion.
Le tango est-il vraiment une danse érotique?
D'une représentation érotique à une pratique socio-affective méconnue du grand public, le tango est comme l'artichaut, l'oignon... ou la rose en bouton. Attendons d'être en son coeur pour ... conclure!
Mon tango est né en Provence...
Entre Avignon et les Saintes-Maries... Lecture publique du texte faite à Nîmes en 2015
La féministe n'aime pas le tango
Être féministe, c'est vivre dans le corps d'une femme. L'homme sensible n'a pas à être féministe dans cette société où l'inconscient collectif des femmes est encore trop chargé des séquelles d'une dictature phallique qui engendre encore des guerres inutiles et des violences insoutenables faites envers les êtres sans armure, sans carapace : alors cet homme a de fortes chances à terme de se détourner du combat des femmes [...] Un homme qui se présente comme féministe - et c'est déjà l'intention qui compte - devient la proie facile de la féministe qui veut "casser de l'homme". Je sais, c'est paradoxal.
Hystérie, chasteté et tantrisme d'une horodatrice bipède
Chasteté de blonde, vous l'aurez compris, donc hystérie, mais qui ne demeure pas moins terrain propice à la transcendance d'une danseuse folle amoureuse du tango argentin, très romantique, fleur bleue et rose gothique, bref, d'un genre particulier, et particulièrement féminin.
Quand je bois ses mots, je m'enivre
Adolescent, je ne t'ai vu que dans ma petite lucarne; tu étais en noir et blanc, tes lèvres se déformaient, prenant toutes les formes, les nuances écarlates de ta pensée, profonde, et là, oui si on me demande : c'est quoi de l'authentique, eh bien, je répondrais que l'authentique, c'est cet homme, gringalet, avec des mains aux doigts comme de longues branches d'un platane, qui s'agitent, qui gesticulent, animées de cette humanité qui remplit notre surface terrestre, souffrances, angoisses, délires, désirs, des lèvres perchées là-haut, tout là-haut derrière un odieux microphone, un homme en noir et blanc...
Un garçon manqué, malédiction et castration
Est-ce un malheur que d'être né(e) pile poil entre deux chances? Pourquoi suis-je mal tombée? Et pas que d'un lit superposé quand j'étais môme! Tombée... là, dans un corps d'homme? Comment une fille peut-elle se retrouver malencontreusement dans l'anatomie qui ne devrait pas être la sienne? Dieu le Père peut-il se tromper à ce point, parfois?
...un orgasme divinement félin qui n'en finit pas de faire et de défaire des couples éphémères, pour chaque milonga une nouvelle vague de plaisirs, qui vient s'accumuler aux précédentes ardeurs paroxysmiques, une extase, au milieu d'une pensée triste qui se danse et se déchire avec le geste suprême de l'abandon, une danse remplie d'un mysticisme de la volupté, un moteur de sensualité, source végétale et minérale dont mon féminin sacré se nourrit, avec cette grâce animale...
********** LOLITA TANGUERA SANS LENDEMAIN ************* court-métrage 2017
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